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Acheter sans garantie légale : ce qu’il faut savoir

Conséquence du marché immobilier en pleine effervescence, de plus en plus de propriétés sont vendues « sans garantie légale ». Il existe plusieurs cas de figure, mais on remarque qu’un bon nombre de vendeurs décident de profiter de la bulle immobilière pour vendre rapidement. Pour éviter tout risque de poursuite, ils incluent cette mention dans la déclaration du vendeur. Mais qu’est-ce que cela implique pour l’acheteur? Voici quelques pistes de réponse!

Est-ce que la mention « sans garantie légale » rime automatiquement avec danger?

lI est certain que cette mention est un appel à la vigilance, mais ça ne veut pas dire pour autant que la propriété est digne du film La Foire aux malheurs!

Il faut savoir que dans certains cas, cette mention est utilisée par les héritiers lors d’une vente de succession. Comme ils ne connaissent pas toujours l’historique complet de la propriété, ils décident de vendre sans garantie légale pour éviter les poursuites en responsabilité.

Même chose pour les reprises bancaires ou encore dans le cas de vendeurs âgés prêts à se départir de leur maison pour déménager dans plus petit.

Quels sont donc les risques?

Au Québec, la loi oblige tout vendeur à garantir la validité du titre de propriété et la qualité de l’immeuble.

Pour contourner cette règle, il n’y a qu’un seul moyen, c’est de vendre « sans garantie légale de qualité ».

Il faut savoir que même si un vendeur décide d’inclure cette mention dans sa déclaration, et dans l’acte de vente, la loi l’oblige à révéler tous les problèmes ou les vices de construction qu’il connaît sur l’immeuble.

S’il omet volontairement de le faire, il s’expose à des poursuites au civil si l’acheteur arrive à prouver que le vendeur a agi de mauvaise foi. Mais sachez que ce n’est pas toujours facile à prouver et que les démarches judiciaires sont souvent longues, laborieuses et coûteuses.

Si vendeur n’a pas habité l’immeuble, comme dans le cas d’une succession ou d’une reprise de finances, les vices connus risquent d’être faibles, sinon inexistants ce qui réduit presque à néant les possibilités de recours civils.

Les autres clauses similaires

Une maison vendue avec la clause « aux risques et périls de l’acheteur » doit déclencher la sonnette d’alarme puisqu’elle exclut la garantie pour tous les vices cachés! L’acheteur n’aura donc aucun recours en responsabilité fondé sur la garantie de qualité.

La mention « pour bricoleurs » en dit long sur l’état de l’immeuble, mais elle n’enlève pas au vendeur la responsabilité d’être conforme aux exigences de la loi, d’agir de bonne foi et donc, de ne pas tromper l’acheteur.

En conclusion, vous pourriez faire une bonne affaire en achetant une propriété sans garantie légale à condition de bien la faire inspecter, et d’être chanceux! Certains dégâts provoqués dans le passé par des fourmis charpentières ou des infiltrations d’eau par exemple sont difficilement détectables avant d’ouvrir les murs.

Prendre rendez-vous avec un inspecteur en bâtiment certifié de votre région.

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Les fourmis charpentières peuvent-elles être considérées comme un vice caché ?

La fourmi charpentière est le seul insecte qui peut justifier une poursuite en vice caché au Québec. Cependant, prouver ce type de vice devant un tribunal n’est pas facile. Si vous venez d’acquérir une maison et que vous avez constaté leur présence, il est crucial d’agir rapidement et d’aviser le vendeur. Selon sa réaction, vous pourrez déterminer si le problème est suffisamment grave pour engager une procédure pour vice caché.

Comment reconnaître la fourmi charpentière ?

Les fourmis charpentières, de couleur noire avec des nuances de rouge et de brun, mesurent entre 7 et 10 mm.

Contrairement aux termites qui se nourrissent de bois mort ou humide, les fourmis charpentières creusent des galeries dans le bois amolli par l’humidité pour y établir leur nid. Leur présence est souvent signalée par des sciures de bois.

Elles peuvent se loger dans les murs, le grenier ou les matériaux isolants. Lorsque la colonie grandit, elle peut s’attaquer au bois sain et causer des dommages importants à la structure d’un bâtiment.

Leur présence peut justifier un recours pour vice caché en vertu du Code civil du Québec, bien que ce ne soit pas facile à prouver. Dans tous les cas, il est impératif d’agir rapidement.

Est-ce un vice caché ?

Pour qu’un vice caché soit recevable devant un tribunal, l’acheteur doit prouver plusieurs points :

  • Le vice a été intentionnellement caché par le vendeur, et l’acheteur, malgré sa prudence et diligence, ne pouvait le détecter. L’acheteur a le devoir de s’informer et, même si la loi ne l’exige pas, il devrait toujours engager un expert pour une inspection préachat. Cependant, les colonies de fourmis charpentières logeant à l’intérieur des murs peuvent être difficiles à détecter.
  • Le vice est suffisamment grave pour porter atteinte à la structure du bâtiment et/ou à ses habitants.
  • Le vice était inconnu de l’acheteur avant l’achat du bien. Si vous pensez que le vendeur connaissait le problème ou ne pouvait l’ignorer et ne vous a pas averti, vous devrez fournir des preuves tangibles.

Le vice est antérieur à la vente. Vous devrez prouver que le problème a commencé avant l’achat du bien, ce qui nécessitera l’avis d’un expert.

Contactez le vendeur au plus tôt

Si vous découvrez la présence de fourmis charpentières, contactez immédiatement l’ancien propriétaire pour lui faire constater les dommages et tentez de trouver un arrangement à l’amiable.

Si la situation ne se résout pas et que vous pensez pouvoir prouver qu’il s’agit bien d’un vice caché, vous devez obligatoirement aviser le vendeur par écrit dans un délai raisonnable, et ce, avant de faire exterminer les fourmis charpentières.

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Une nouvelle norme pour encadrer le métier d’inspecteur en bâtiment

À la demande de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ), le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) a publié une nouvelle norme professionnelle visant à harmoniser les pratiques d’inspection des bâtiments d’habitation au Québec. Depuis le 1er octobre 2024, la norme BNQ 3009-500 est officiellement obligatoire.

La norme « Bâtiment d’habitation – Pratiques pour l’inspection en vue d’une transaction immobilière » vise à mieux encadrer le métier d’inspecteur en bâtiment et permettre aux consommateurs de mieux comprendre la nature et les limites de l’inspection.

Plusieurs associations professionnelles et différents intervenants ont contribué à la mise en place de cette nouvelle norme de pratique dont Serge Dubé, inspecteur en bâtiment et copropriétaire des Services Inspec-Thor inc.

« Il s’agit d’une excellente nouvelle pour l’industrie de l’inspection immobilière, mais aussi pour les courtiers immobiliers, leurs clients, et quiconque fait affaire avec un inspecteur en bâtiment. Grâce à cette norme, tous les inspecteurs devront travailler de la même façon », précise Serge Dubé.

Que prévoit le projet de réglementation pour les inspecteurs ?

Depuis la date d’entrée en vigueur de la nouvelle norme, tous les futurs inspecteurs doivent suivre une formation collégiale dans le but d’obtenir une attestation d’études collégiales en inspection de bâtiment (AEC) pour pratiquer le métier.

« Les inspecteurs ayant moins de 3 ans d’expérience ont une période de grâce de 2 ans pour se conformer à la nouvelle norme, ce qui veut dire qu’ils devront obtenir une attestation d’études collégiales en inspection de bâtiment (AEC) », explique Serge Dubé.

Les inspecteurs en bâtiment actuels devront eux aussi être reconnus par la Régie du bâtiment du Québec.

Pour ce faire, tous les inspecteurs en bâtiment du Québec devront suivre une formation de mise à niveau de 30 heures reconnue par la RBQ sur la rédaction de rapports et les normes de pratique.

Une fois attestés par la RBQ, tous les inspecteurs devront utiliser la norme de pratique du BNQ et détenir une assurance responsabilité civile et une assurance professionnelle contre les erreurs et les omissions.

Les franchisés indépendants et autorisés faisant partie du réseau Les Services Inspec-Thor — membre de l’Association des professionnels en construction et en habitation du Québec (APCHQ) — se réjouissent de cette norme (BNQ 3009-500) visant à uniformiser et à rehausser la prestation de services des inspecteurs en bâtiment du Québec, tout en permettant aux consommateurs de mieux comprendre la nature et les limites de l’inspection qu’ils font réaliser.

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Étude de fonds de prévoyance : mieux vaut l’obtenir plus tôt que tard !

Malgré tout ce que l’on entend, il n’est pas encore requis par la loi d’obtenir une étude de fonds de prévoyance, mais ce n’est qu’une question de temps ! Comme il est mieux de prévenir plutôt que guérir, tant les syndicats de copropriété divise, que les acheteurs potentiels et leurs courtiers immobiliers, ont tout intérêt à ce qu’une étude de fonds de prévoyance soit réalisée avant la date limite. Découvrez les avantages de faire affaires avec un inspecteur en bâtiment Inspec-Thor.

D’abord, qu’est-ce que le projet de loi 16 ?

Adoptée en 2019, le projet de loi 16 est une réforme importante du droit de la copropriété divise qui vise notamment à forcer les syndicats de copropriété existants à faire réaliser par un professionnel, et selon un cycle qui sera ultérieurement déterminé, une étude de fonds de prévoyance.

Le but : évaluer l’état des différentes parties communes d’un immeuble afin de prévoir une réserve d’argent suffisante pour payer les éventuelles réparations majeures et les coûts de remplacement.

Lorsque ce règlement, et les normes de réalisation seront adoptés par le gouvernement, les syndicats de copropriété auront 3 ans pour obtenir une première étude du fonds de prévoyance.

Agir maintenant pour bénéficier de plusieurs avantages !

Voici 4 bonnes raisons d’agir dès maintenant en faisant appel à un inspecteur certifié Inspec-Thor de votre région :

  • Éviter les cotisations spéciales : tous les mois, les copropriétaires paient ce qu’on appelle des frais de condo pour entretenir et alimenter un fonds de réserve pour entretenir leur immeuble. La loi oblige les administrateurs à prélever un minimum de 5 % du budget annuel d’exploitation de la copropriété. Bien que le pourcentage réclamé puisse être plus élevé, allant parfois jusqu’à 20 %, il arrive que les copropriétaires aient à débourser davantage pour pallier le manque d’argent requis pour effectuer certains travaux. Ces cotisations dites « spéciales » peuvent s’avérer être un véritable casse-tête financier pour certains copropriétaires, en plus d’être complexe au niveau administratif! Une étude de fonds de prévoyance évite ce cas de figure.
  • Éviter les surprises : une étude de fonds de prévoyance a pour avantage bien évaluer les travaux d’entretien qui seront requis dans le futur et les sommes à prévoir. Un plan d’action transparent permet aux administrateurs d’anticiper les travaux à venir et mettre de côté les sommes nécessaires pour conserver l’immeuble en bon état, et préserver l’investissement des copropriétaires, sans surprise !
  • Faire bonne figure auprès des assureurs : il est rassurant pour un assureur de savoir que le syndicat a les outils et les moyens pour bien entretenir son immeuble. Étant donné le nombre élevé de sinistres, plusieurs assureurs ont déserté le marché de la copropriété, et ceux qui restent ont significativement augmenté le prix des polices et des franchises. Une étude de fonds de prévoyance est donc un bon moyen de négocier et d’être mieux assuré !
  • Augmenter la valeur de revente de l’immeuble : pour intéresser des acheteurs potentiels, il faut être en mesure de démontrer la santé financière et physique d’un bien, en l’occurrence une copropriété divise. Une étude de fonds de prévoyance permet aux syndicats de copropriété de gérer leur immeuble de manière plus efficace en appliquant les recommandations d’un professionnel, tel qu’un inspecteur en bâtiment Inspec-Thor.

En conclusion, bien que le projet de loi 16 ne rende pas obligatoire l’étude du fonds de prévoyance avant 2027 ou plus tard, il y a plusieurs avantages à l’obtenir avant la date limite.
Pour toute question, ou pour procéder à la réalisation d’une étude de fonds de prévoyance, contactez notre équipe dès aujourd’hui.

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Qu’est-ce qu’un vice caché affectant une maison?

Selon l’article 1726 du Code civil du Québec, un vice caché est un défaut qui rend un bien impropre à l’usage auquel on le destine ou qui en diminue tellement l’utilité que l’acheteur ne l’aurait pas acquis ou n’en aurait pas donné le même prix s’il l’avait connu. Pour qu’un défaut soit considéré comme un vice caché, quatre critères doivent être remplis :

Le vice doit être grave : Il doit rendre le bien impropre à son usage ou en diminuer significativement l’utilité.

Le vice doit être caché : Il ne doit pas être apparent et ne peut être découvert par un examen prudent et diligent.

Le vice doit être inconnu de l’acheteur : L’acheteur ne doit pas avoir été informé du vice au moment de la vente.

Le vice doit être antérieur à la vente : Le défaut doit avoir existé au moment de la transaction.

Des exemples courants de vices cachés incluent des infiltrations d’eau au sous-sol, des problèmes de fondations, des moisissures cachées ou des défauts majeurs de la toiture.

Il est important de noter que les réparations régulières et l’entretien normal d’un immeuble ne sont pas considérés comme des vices cachés. Par exemple, le remplacement de la toiture après 25 à 30 ans ou des fenêtres après 40 ans est généralement attendu et ne constitue pas un vice caché.

En cas de découverte d’un vice caché, l’acheteur dispose d’un délai de prescription de trois ans à partir de la découverte du vice pour intenter une action en justice contre le vendeur. Il est recommandé de consulter un professionnel du droit pour obtenir des conseils adaptés à votre situation spécifique.

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La découverte d’un vice caché ou d’une irrégularité : que faire ?

Vous est-il déjà arrivé que, la veille de passer chez le notaire pour acheter une maison, votre client vous appelle pour signaler la découverte d’un vice important, menaçant ainsi la conclusion de la transaction ?

Que faire dans une telle situation ?

Une clause prévue dans la promesse d’achat permet à un futur acheteur de reporter ou d’annuler l’achat d’une propriété en cas de découverte d’un problème grave.

Clause 6.5 de la promesse d’achat

Cette clause, incluse dans le formulaire obligatoire utilisé par les courtiers et agents immobiliers au Québec, précise les conditions relatives à la découverte d’un vice ou d’une irrégularité.

6.5 Vice ou irrégularité

En cas de dénonciation, avant la signature de l’acte de vente, d’un vice ou d’une irrégularité affectant les titres ou d’une non-conformité à une garantie du vendeur, ce dernier dispose d’un délai de 21 jours à compter de la réception d’un avis écrit pour :

  • Remédier au vice ou à l’irrégularité à ses frais, ou
  • Informer l’acheteur par écrit de son incapacité à le faire.

Dans ce dernier cas, l’acheteur dispose de cinq (5) jours suivant la réception de l’avis pour :

  1. Accepter le bien avec les vices ou irrégularités allégués, ce qui réduira la garantie du vendeur en conséquence ; ou
  2. Annuler la transaction, rendant ainsi la promesse d’achat nulle et non avenue.

Si l’acheteur choisit d’annuler la transaction, il peut demander le remboursement des frais raisonnables engagés pour l’achat, tels que les frais de notaire, d’inspection ou d’ouverture de dossier bancaire.

Exemples de vices ou irrégularités

Une piscine creusée empiétant sur une servitude (par exemple, Bell Canada ou Hydro-Québec).

Un logement au sous-sol jugé non conforme par la municipalité.

Important à savoir

Avis écrit obligatoire : L’acheteur doit informer le vendeur dès que le problème est soulevé. Cela doit se faire avant la signature de l’acte de vente chez le notaire, car après, il est trop tard pour invoquer cette clause.

Délais de rigueur : Le délai de cinq (5) jours accordé à l’acheteur est strict et ne peut être prolongé.

Option d’entente à l’amiable

Le vendeur et l’acheteur peuvent convenir d’une solution à l’amiable, souvent moyennant une compensation financière. Cette entente doit être mise par écrit avec l’aide d’un notaire ou d’un avocat.

En résumé, la clause 6.5 offre à l’acheteur des recours clairs en cas de découverte d’un vice ou d’une irrégularité avant la signature de l’acte de vente, permettant ainsi une transaction équitable et transparente.

 

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La présence d’ocre ferreuse dans le sol peut-elle être considérée comme un vice caché ?

La présence d’ocre ferreuse dans le sol, en soi, ne constitue généralement pas un vice caché au Québec, sauf dans certaines situations spécifiques. Pour qu’un vice soit qualifié de caché en vertu de l’article 1726 du Code civil du Québec, il doit remplir plusieurs critères, notamment celui d’être grave et de rendre la propriété impropre à l’usage auquel elle est destinée ou en diminuer tellement l’utilité que l’acheteur n’aurait pas acheté le bien ou en aurait offert un prix inférieur s’il en avait été informé.

Voici quelques éléments à considérer concernant l’ocre ferreuse dans le sol :

Nature du problème : L’ocre ferreuse est une substance généralement liée à la présence d’eau souterraine dans les sols. Elle peut parfois se manifester par des taches de rouille, des accumulations dans les drains ou des systèmes d’égouts, mais sa simple présence dans le sol n’est pas nécessairement un défaut grave.

Impact sur l’utilisation de la propriété : Si l’ocre ferreuse provoque des problèmes graves, comme des dommages à la fondation ou des infiltrations d’eau importantes qui compromettent l’intégrité de la propriété ou sa sécurité, cela pourrait être considéré comme un vice caché, car cela affecterait l’utilisation du bien.

Impact sur la valeur ou l’usage : Si la présence de l’ocre ferreuse entraîne des coûts élevés de réparation ou de gestion (par exemple, des réparations de drains ou de fondations), cela pourrait être considéré comme un vice caché. En revanche, si l’ocre ferreuse ne cause que des problèmes mineurs et ne compromet pas la structure du bâtiment, il est moins probable qu’elle soit qualifiée de vice caché.

Conclusion :
La présence d’ocre ferreuse peut être considérée comme un vice caché uniquement si elle cause un dommage significatif qui affecte l’usage de la propriété, comme des dommages aux fondations ou des infiltrations d’eau majeures. Pour un acheteur, il est important de faire inspecter le sol et la structure du bâtiment par un expert pour évaluer l’impact de l’ocre ferreuse avant de conclure une transaction.

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Est-il possible d’intenter un recours en vice caché pour un problème de toiture ?

Il est possible d’intenter un recours en vice caché pour un problème de toiture au Québec, mais cela dépend des circonstances spécifiques du problème.

Pour qu’un problème de toiture soit considéré comme un vice caché en vertu de l’article 1726 du Code civil du Québec, les critères suivants doivent être remplis :

Le vice doit être grave : Le défaut doit être suffisamment sérieux pour rendre la toiture impropre à l’usage auquel elle est destinée ou en diminuer considérablement l’utilité.

Le vice doit être caché : Il ne doit pas être visible ou détectable par une inspection diligente et raisonnable lors de l’achat de la propriété.

Le vice doit être inconnu de l’acheteur : L’acheteur ne doit pas avoir été informé du problème au moment de la vente.

Le vice doit être antérieur à la vente : Le problème de toiture doit exister avant la transaction immobilière.

Si un problème de toiture remplit ces critères et n’a pas été détecté par une inspection standard avant la vente, l’acheteur pourrait avoir le droit d’intenter un recours pour vice caché et demander des réparations ou un remboursement.

Il est important de noter que pour qu’un problème de toiture soit qualifié de vice caché, il doit y avoir une preuve qu’il existait avant la vente et qu’il n’était pas détectable lors de l’inspection. Si le défaut de toiture est détecté après la vente, cela pourrait être plus difficile à qualifier de vice caché, sauf si des circonstances particulières sont en jeu.

Dans tous les cas, il est conseillé de consulter un avocat ou un professionnel du droit pour évaluer la situation et les recours possibles.