Bien qu’on doive déglacer les seuils de porte, balcons, entrées de cours et trottoirs en béton pour éviter les chutes en hiver, mieux vaut éviter le sel de déglaçage, surtout sur les surfaces de béton récentes au risque de les voir s’effriter de façon prématurée. De plus, la plupart de ces antigivrants ont des impacts négatifs sur l’environnement, même ceux que l’on prétend écologiques !
Préférer les produits abrasifs aux sels de déglaçage
En plus d’être économiques, et d’avoir peu de conséquences sur l’environnement, le sable et la petite pierre ajoutent de la traction aux surfaces glacées.
Même s’ils sont plus salissants, et qu’ils vous obligeront à donner un bon coup de balai au printemps, ces produits antidérapants ont l’avantage d’agir instantanément et de ne pas être corrosifs pour le béton et l’environnement.
Ils peuvent être achetés dans la plupart des magasins de matériaux de construction ou dans certains magasins de grande surface.
Pourquoi le sel est-il plus dommageable sur le jeune béton ?
Le sel est moins nocif sur le béton d’un certain âge, mais il ne fait pas bon ménage avec le béton récent (moins de 2 ans).
Le béton dit « jeune » contient des chaux libres qui réagissent très mal aux chlorures contenus dans les sels de déglaçage. De plus, l’eau de fonte s’infiltre dans les pores du béton. Une fois revenus à l’état solide, ces sels exercent une pression qui provoque l’écaillement des surfaces.
Et si du sel est absolument nécessaire ?
Si un produit de déglaçage est absolument requis pour faire fondre la glace, privilégiez toujours le chlorure de sodium (du bon vieux sel !), plutôt que du chlorure de calcium ou du chlorure de magnésium.
Et surtout, allez-y avec parcimonie, et de façon préventive, que ce soit avant, ou au début d’une nouvelle chute de neige ou de verglas pour empêcher l’adhérence aux surfaces de béton.